Match Rugby

Le club de la province du Leinster est un des plus vieux en Irlande. L’équipe aujourd’hui établie dans la capitale est le deuxième meilleur club européen derrière Toulouse. Créé en 1879 pour participer à une rencontre avec un autre club Irlandais celui de l’Ulster, il participe aux premières prémisses du championnat Irlandais et Anglais. 

Setanta Saki, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Le club continue de participer aux différentes manifestations sportives, l’idée était que le Leinster soit fédérateur et serve de référence/autorité, dans le rugby de la région. Entre le début de la Première Guerre mondiale et la fin de la deuxième les matchs officiels sont abandonnés, seuls quelques non-officiels sont organisés et joués. 

En 1957 alors que le rugby est encore amateur, le Leinster s’invite en Australie pour une tournée à l’étranger, il avait déjà joué à domicile contre les Fidji et la France. C’est en 1995 quand le rugby devient professionnel et que L’Irish Rugby Football Union est créé et régit encore aujourd’hui le rugby au niveau national.

L’ère professionnelle

Quand le sport se professionnalise la ligue Celtique est créée. Cette compétition voit s’affronter encore aujourd’hui les Irlandais, Italiens, Écossais, les Sud-Africains et les Gallois, aujourd’hui c’est la Pro14. Pour cette première saison en 2001-2002 c’est le Leinster qui ouvre son compteur de titres, aujourd’hui c’est le club le plus capé avec huit titres. 

Au niveau de l’Europe ce n’est pas un franc succès malgré de bonnes performances et des finales disputées ils n’arrivent pas a soulever le trophée, pour l’instant. 

C’est en 2008 que leur dominance commence et durera plusieurs années. Au début de saison c’est un grand changement qui s’opère car de plus en plus de personnes viennent assister aux matchs et il faut alors bouger du quartier numéro quatre de Dublin vers la RDS Arena un peu plus en dehors de la ville. 

Lors de la saison 2008-2009 malgré les matchs à l'extérieur compliqués, ils se hissent en finale face au Anglais du Leicester. Les Irlandais gagnent le match 19-16, ils obtiennent leur premier titre européen. Malgré des défaites, jusqu’en 2014 ils gagnent neuf titres, quatre Européens, trois en ligue Celtic et deux à l'issue de la compétition qui oppose les clubs Anglais aux clubs Irlandais. 

Après une période compliquée, qui a aussi servi à former une nouvelle génération, ils reviennent au plus haut niveau en 2017 en s’offrant le titre européen et celui de Pro14. Ils restent invaincus en Pro14 jusqu’en 2022 où ils sont éliminés en demi-finale.

Couleurs et maillots 

Alors qu’ils avaient toujours eu un drapeau, avant 2005 le club n’avait aucun droit sur ce dernier. Alors cette année-là ils créent l’emblème actuel qui est une harpe, symbole de la région, sur un fond vert. Le logo du club présent sur tous les maillots est inspiré de ce drapeau avec la harpe modifiée pour ressembler à un ballon de rugby.

Setanta Saki, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Les maillots portés par les joueurs lors des matchs de Pro14 sont bleus avec un motif inspiré des traditionnelles têtes de lances du Laigneran, ancien nom de la province du Leinster. Le maillot alternatif est vert avec des touches de doré rappelant l’emblème du club. Il comporte également des détails des contours des douze régions de la province. 

Pour les compétitions européennes ils portent un maillot bleu foncé avec les noms de ses douze régions écrites dans l’alphabet Ogham, ancienne langue de l’Irlande. L’emblème du club orné des quatre étoiles, représentant les titres est aussi brodé au niveau du cœur des joueurs. 

Les supporteurs du club sont également parmi les plus fervents du rugby, battant à plusieurs reprises les records du nombre de spectateurs lors des matchs de championnat. Il faut même utiliser le deuxième plus grand stade du pays, L’AVIVA stadium 51 700 places, qui sert également à l’équipe nationale, afin d’accueillir les matchs européens qui sont toujours de grands évènements. 

Jonah Tali Lomu est né le 12 mai 1975 à Auckland, Nouvelle-Zélande. Il décède dans la même ville en novembre 2015. Il était joueur de rugby professionnel et dès son plus jeune âge il a réussi à s’imposer dans le jeu néo-zélandais. C’est aujourd’hui une des légendes du rugby mondial mais surtout dans sa terre natale.

Durant son enfance alors qu’il vit dans un quartier difficile, sa mère l’envoie à Wesley Collège, une école primaire qui a vu des stars passer mais qui est également une école très prestigieuse. Du côté sportif il n’a pas vraiment commencé le rugby ; il touche le ballon ovale de temps en temps mais ce qui lui vaut les honneurs c’est l’athlétisme. Ses domaines de prédilection étaient les 100 mètres qu’il couraient en 11 secondes 2. En 1993 lors de sa dernière année de primaire il prend le rugby plus sérieusement mais continue à pratiquer l’athlétisme. C’est la même année qu’il joue au « rugby touche » avec une des stars en Sept Eric Rush. Rush est si impressionné par le jeune homme de quatorze ans qu’il l’invite au Tournoi de Rugby à Sept de Singapour qui se déroule le lendemain.

Le début de l’histoire


Jeune il avait déjà joué un peu au rugby mais il avait essentiellement été mis dans le pack d’avants au poste de numéro sept ou six. C’est d’ailleurs à ses postes qu’il jouera en moins de dix-neuf et moins de vingt et un. En 1994 il est repéré à l’international quand il dispute le Tournoi de Rugby à Sept à Hong Kong. 

La même année Lomu est sélectionné et passe à l’arrière, au poste de ¾ centre pour un match test contre la France. Il reçoit sa première cape et son numéro de All Blacks qui est le 941. Il n’a que 19 ans et 45 jours et, il est le plus jeune joueur capé à ce jour. Les deux matchs d’affilés qu’il jouera ne sont pas gagné par les Néo-zélandais. Il avoue que son inexpérience lui a fait commettre des erreurs, notamment face à Émile N’tamack, arrière français de talent. Avec ses deux capes, il obtient une autre sélection pour la Coupe du Monde 1995. Lors de la compétition bien que les Blacks ne gagnent pas, il se fait remarque et met cinq essais en deux matchs. Son essai contre l’Angleterre en quart de finale où il enjambe un défenseur anglais pour mettre son essai est élu meilleur de la compétition et dix-neuvième meilleure performance sportive de l’histoire.

Le début des problèmes 

Fin 1995 il a des problèmes de santé et est diagnostiqué avec le syndrome néphrotique, un grave syndrome rénal. Cette maladie va l’affecter tout le reste de sa carrière. Durant cinq ans il va continuer à jouer malgré les dialyses à répetition. Malgré ses problèmes de santé qui le handicapent, il continue d’être continuellement sélectionné commençant presque chaque match de la Nouvelle-Zélande. Quand il est sur le terrain il est souvent instoppable ses mensurations combinées à son athlétisme sont une arme presque imparable. Du haut de son 1 mètre 96 et 120 kg, il court très vite et comme l’Anglais à la Coupe du Monde 1995 beaucoup se font enjamber ou alors sont évités. À côté de ses matchs avec l’équipe de rugby à XV il continue à faire des apparitions lors des Tournois de Rugby à Sept où lui et ses coéquipiers sont parmis les meilleurs.

Un arrêt brusque

Au début des années 2000 lui et les All Blacks jouent des matchs d’anthologie comme celui contre l’Australie lors du « Tri Nation Series », compétition qui oppose la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Afrique du Sud. Considéré comme le match du siècle grâce au jeu mais également au record de 109 874 personnes dans le stade. Les Blacks ont mis trois essais lors des cinq premières minutes. Mais les Australiens sont revenus à égalité avant la fin de la première mi-temps. Et avec seulement quelques minutes restantes à la fin du match les Wallabies menaient 35-34. Lomu grâce à sa vitesse intercepte un ballon et aplati l’essai de la victoire Néo-zélandaise. Alors que la Nouvelle-Zélande survole le rugby mondial et que lui est à un pic de sa carrière il est contraint de s’arrêter car son syndrome s’aggrave et il doit prendre sa retraite en vue d’une transplantation de rein.

Le retour 

Après avoir obtenu une dérogation spéciale, car ses médicaments antirejet le rendaient positif à tous les tests antidopage ; il revient pour deux ans dans l’équipe de North Harbor en première division. Il ne pourra pas jouer tout de suite à cause d’une blessure à l’épaule. Lomu fait son retour sur les terrains le 10 décembre 2005 lors d’un match à Cardiff contre un club italien. Il avait reçu la permission de jouer dans une autre équipe à l’étranger lors de l’inter-saison des North Harbour. Pour son retour il met un essai et est élu homme du match. Il rejouera quelques matchs, mais plus jamais il ne portera le maillot noir à la fougère argentée à cause de nombreuses blessures. 

En 2007 il annonce qu’il prendra définitivement sa retraite professionnelle, mais fera quelques apparitions lors de matchs caritatifs. Fin 2007 après qu’il a définitivement raccroché les campons il est ajouté au Rugby All of Fame. 

Il est considéré comme l’un des meilleurs grâce à son style de jeu qui allie la force, à sa taille et à sa vitesse malgré son poids. Il est meilleur marqueur ex aequo de la Coupe du Monde avec quinze essais en une compétition. C’est aussi le meilleur marqueur All Blacks face à l’Angleterre et il est le seul néo-zélandais à avoir marqué contre toutes les nations principales mondiales. 

Le 18 novembre 2015, il est annoncé qu’il a été retrouvé mort chez lui des suites d’un arrêt cardiaque lié à son syndrome rénal. 

Beauden Barrett, né en 1991 en Nouvelle-Zélande, et aujourd’hui un des meilleurs joueurs du monde. Reconnu pour sa vitesse, son jeu au pied et sa forme physique impeccable. Il a su se faire une place au poste de 10 hautement convoité. 

Le rugby, c’est une histoire de famille pour lui, son père est un ancien joueur et il joue également aux côtés de ses frères. Dans la ferme familiale à New Playmouth, le futur numéro 10 des All Blacks touche ses premiers ballons et s’entraîne avec trois de ses quatre frères, Kane, Scott et Jordie. Il suit ensuite le parcours classique du rugby néo-zélandais, en intégrant le même lycée que Conrad Smith, une autre légende des All Blacks. Ces entraîneurs parlent déjà d’un joueur exceptionnel avec une vision de jeu hors normes et une vitesse impressionnante pour un joueur évoluant au poste de demi d’ouverture. Au lycée en vingt rencontres il marque trente-six essaisi transformant la plupart de ses derniers grâce à son pied. 

Barrett continue son développement et intègre l’équipe de la province de Taranaki en 2010 suivant ainsi les traces de son grand frère mais également de son père. Il fait ses premiers pas sur la scène internationale avec l’équipe néo-zélandaise de rugby à sept. 

Fin 2010, il signe un contrat espoir avec les Hurricanes de Wellington qui évoluent dans le Super Rugby. Il joue son premier match en avril 2011 face aux Cheetahs, une équipe sud-africaine. En juin de la même année, il représente son pays pour la Coupe du Monde des moins de 20 ans où l’équipe est sacrée après une victoire en finale contre les Anglais sur le score de 33-22.

Pour sa deuxième saison avec les Hurricanes, il s’impose petit à petit comme titulaire au poste d’ouvreur. Cette année, il bat le record de points marqués en une saison pour un joueur des Hurricanes avec 197 points. À la fin de la saison plus que aboutie, Beauden Barrett est appelé pour la première fois avec les All Blacks. Il participe à son premier match international avec les Blacks contre l’Irlande et obtient le numéro tant convoité qui accompagne sa première cape en noir. Il est donc les All Blacks numéro 1115.

L’année d’après en 2013, lors de la tournée de l’Équipe de France en Nouvelle-Zélande, il inscrit ses deux premiers essais en sélection. Jusqu’à la fin de la Coupe du Monde 2015, il joue principalement le rôle de doublure pour Dan Carter, véritable monument du rugby néo-zélandais. Entre son début de carrière avec les Blacks en 2012 et 2015, Beauden Barrett a remporté trois Rugby Championship et une Coupe du Monde. 

Après le mondial 2015, il s’installe progressivement comme le numéro 10 titulaire en équipe nationale, tout en continuant à faire les beaux jours des Hurricanes avec lesquels il remporte le Super Rugby 2016. 

Beauden Barrett continue d’impressionner la sphère du rugby de par sa vitesse et sa vision du jeu. Lors de ses tests physiques au test Bronco qui mesure la forme physique des joueurs il obtient un score de 4’18’’ , un des meilleurs scores possibles. C’est un demi d’ouverture qui attaque énormément la ligne de défense adverse. Avec ses qualités et ses performances, il est nommé en 2016 et 2017 meilleurs joueurs du monde. Avec quasiment quarante essais au compteur, cela fait de lui le demi d'ouverture avec le plus d'essais en sélection. Mais il est également le quatrième meilleur marqueur de points de l’équipe.

Durant la Coupe du Monde 2019 au Japon, il a été titularisé aux côtés de ses frères Scott et Jordie pour la première fois lors d’un match de poule les opposant au Canada. Une première dans le rugby néo-zélandais que trois frères soient titulaires en même temps.

Aujourd’hui Beauden Barrett évolue au sein des Blues à Auckland après un passage d’un an au Japon avec les Suntory Sungoliath.

Laure Sansus, née en 1994 à Toutens en Haute-Garonne. La joueuse qui est toujours restée près de sa terre natale en ne connaissant qu'un club s’est fait un nom dans un sport très masculin. 

Elle commence le rugby très tôt à quatre ans, elle dit même qu’elle est née avec un ballon dans les mains. Le demi de mêlée de l’équipe de France a souvent passé ces week-ends au bord des terrains du sud-ouest pour regarder son frère jouer avant de faire ses propres armes.

Comme toutes les filles qui souhaitent jouer au rugby elle fait ses armes, jusqu’à ses quatorze ans, avec les garçons. Ses premiers pas en club se font à Labastide-Beauvoir en junior. Durant ses années en cadette, elle foule la pelouse de Saint-Orens avant d’être recrutée par l’Avenir Fonsorbais rugby féminin qui devient par la suite le Stade toulousain. 

Les bonnes performances avec son club le Stade toulousain, lui ouvre les portes de l’équipe de France à seulement seize ans. C’est à Bourg-en-Bresse qu’elle fête sa première sélection contre l’Italie lors du Tournoi des Six Nations, match remporté 39-0. Et la même année elle fait partie du groupe qui soulève la coupe du Tournoi car malgré une défaite essuyée en troisième journée la France finit première du classement. 

Durant la saison 2017-2018, elle met sa carrière de joueuse en pause pour se concentrer sur son emploi, vendeuse en magasin de sport. N’était pas reconnue comme sportive professionnelle, il était compliqué pour elle de concilier rugby et travail.

De retour

Quand elle revient au Stade Toulousain à la rentrée 2018 elle signe également un contrat avec l’Équipe de France. C’est un contrat qui a l’image de ceux qui sont signés en rugby à sept la lie pour un certain nombre n’années à la Fédération lui garantissant une sélection presque systématique. 

Au fil des ans, elle s’installe à la mêlée des Bleues et de l’équipe toulousaine qui évolue en Élite 1 (plus haute division féminine en France). Elle dynamise le jeu de son équipe, soit par sa passe soit par ses initiatives, elle aime attaquer la défense et mettre la tête dans les rucks comme le souligne Marie Sempéré ancienne joueuse internationale. Ce savant mélange accompagné d’un jeu au pied très précis lui vaut beaucoup de comparaisons avec son homologue masculin du Stade ; mais aussi de l'Équipe nationale élue meilleur joueur du monde, Antoine Dupont. C’est une comparaison qui est tout d’abord faite par ses coéquipières qui la considère comme beaucoup parmi les meilleures mondiales mais également dans la sphère du rygby. 

Lors de l'édition 2022 du Tournoi des 6 Nations, Laure Sansus a été élue joueuse de la compétition. Alors que l’Équipe de France est passée toute proche d’un Grand Chelem. Elles se sont inclinées contre les Anglaises qui jouaient elles aussi pour le titre et le Grand Chelem. 

Durant ce Tournoi, la joueuse originaire de Haute-Garonne a fini meilleure marqueuse d’essais avec six réalisations dont trois doublés et quatre passes décisives. Àpres cette réuisite elle entre dans l’hisoitre du club de Toulouse car les femmes gagnent leur premier titre de Championnes de France. À la fin de cette belle saison, elle annonce qu’elle prendra sa retraite après la Coupe du Monde 2022 en Nouvelle-Zélande. 

Histoire

Le rugby puise ses origines dans différentes pratiques à travers l’Europe comme la soule en France au Moyen-Âge ou l’haspertum des Romains. C’est au milieu du XIXe siècle, dans la Rugby School, que William Webb Ellis réalise un geste qui constitue la première pierre de la création du rugby. Porter le ballon à la main derrière la ligne d’en but. Cette pratique s’est répandue dans les écoles de la haute bourgeoisie et l’aristocratie britannique. Ce sport était alors un mélange jeu à la main et jeu au pied en équipe.

En 1871, plusieurs clubs se rencontrent avec un objectif commun : établir  “un code pratique” qui permettrait d’avoir des règles unifiées pour le rugby. Cette année-là, sera disputé le premier match international entre l’Angleterre et l’Écosse qui voit naître la Calcutta Cup toujours décerné au gagnant de cette rencontre. Le rugby continue son développement surtout dans les colonies britanniques, comme la Nouvelle-Zélande qui deviendra une des meilleures nations du monde. 

Le rugby féminin prend lui aussi ses racines au XIXe siècle. La première joueuse de rugby officielle est Émily Valentine qui, en 1884 faisait partie de l’équipe de la Portora Royal School à Enniskillen en Irlande. Ce n’est que bien plus tard, en 1961, que la première équipe féminine enregistrée s’est formée à l’université d’Édimbourg. Le premier match lui est joué à Toulouse en France.  

En 1995, c’est une très grosse avancée qui s’opère quand les rugbymen accèdent au statut de sportif professionnel.

Compétitions nationales et internationales

La première compétition internationale s’est déroulée entre l’Angleterre, l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande lors de la saison 1882-1883. Cette compétition sera les prémices du Tournoi des 6 Nations

La première Coupe du Monde a eu lieu bien plus tard, elle se déroule en 1987, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Les All Blacks seront les premiers vainqueurs de cette compétition. Et elle se déroule maintenant tous les quatre ans. 

Aujourd’hui, on trouve dans le paysage rugbystique de nombreuses compétitions. 

En France, les compétitions nationales professionnelles sont le Top14, compétition la plus prestigieuse et la Prod2. L’équivalent féminin du Top 14 se nomme l’Élite 1 qui a été créé il y a quelques années. 

En Angleterre, les équipes s’affrontent dans le Rugby Premiership pour la première division hommes et la Women’s Premiership pour les femmes. La deuxième division est nommée le RFU Championship en deuxième division. 

Au niveau européen il y a deux compétitions qui opposent aujourd’hui les meilleures équipes de la France (qui domine l’Europe depuis quelques années), l’Angleterre, l’Irlande, l’Irlande du Nord, le Pays de Galles, l’Écosse et depuis 2022 l’Afrique du Sud ; elles sont appelés la H Cup et la Chalenge Cup. Dans le même schéma dans l’hémisphère nord on retrouve une autre compétition nommée United Rugby Champions qui regroupe des provinces Irlandaises, Galloises, Italiennes, Écossaises et Sud-Africaines.

Dans l’hémisphère sud, le schéma est différent. Les équipes néo-zélandaises, australiennes et fidjiennes se rencontrent dans une compétition qui se nomme Super Rugby Pacifica. Il existe aussi chaque année le Rugby Championship qui oppose l’Afrique du Sud, l’Australie, l’Argentine et la Nouvelle-Zélande.

En 2022 la version féminine du Super Rugby Pacifica a fait son apparition. Il se compose de quatre formations néo-zélandaises : les Chiefs, Hurricanes, Blues et Crusaders eux se sont regroupées pour créer le Super Rugby Aupiki.

Depuis 2016, le rugby à sept a le droit à son grand rendez-vous tous les quatre ans puisqu’il est devenu une discipline olympique, pour les femmes et les hommes.

Les règles

Le rugby se divise en plusieurs disciplines : le traditionnel rugby à XV, le rugby à XIII plus populaire dans l’hémisphère sud particulièrement en Australie, le rugby à sept, ou encore le rugby à toucher. 

Avant de parler des règles fondamentales du rugby, voici une définition issue du dictionnaire Larousse « Sport pratiqué avec un ballon ovale, opposant deux équipes de quinze joueurs, chacune cherchant à marquer plus de points que l'autre en portant le ballon dans l'en but de l'adversaire ou en le faisant passer, d'un coup de pied, au-dessus de la barre transversale entre les poteaux de but ». Il faut ajouter que le rugby est considéré comme le seul sport collectif de combat. 

Un match de rugby se découpe en deux mi-temps de 40 minutes. 

La première règle au rugby, autre que la forme ovale de la balle, est de toujours faire ses passes en arrière. On peut cependant envoyer le ballon vers l’avant avec le pied. Une passe en avant est une faute et c’est ce qui offre une mêlée à l’équipe qui n’a pas commis la faute. 

Il y a plusieurs manières de marquer des points. En aplatissant le ballon derrière la ligne d’en but adverse, on obtient cinq points. Il y a ensuite la possibilité de transformer cet essai par un tir au pied, si le ballon passe entre les poteaux cela rapporte deux points supplémentaires. Un joueur peut tenter une pénalité au pied lorsque l’adversaire se met à la faute, si le ballon passe entre les poteaux, ce tir vaut trois points. Pour les fautes il y a également la possibilité de jouer une pénaltouche, et essayer de mettre un essai. De même pour un drop qui consiste à laisser le ballon rebondir sur le terrain avant d’essayer de le frapper au pied entre les poteaux. 

Pour arrêter un adversaire qui porte le ballon, le joueur doit réaliser un placage. Au haut niveau il doit s’effectuer entre les chevilles et la ligne des épaules, s’il est effectué plus haut c’est une faute qui peut entrainer une pénalité et s’il est considéré dangereux cela peut même aller jusqu’à un carton jaune. À noter, au rugby le carton jaune entraine une exclusion de dix minutes. 

Il existe plusieurs phases de jeu : 

Le jeu courant, c’est-à-dire avancer ballon en main vers la ligne d’essai adverse en faisant des passes ou utiliser le jeu au pied.

Ensuite, les remises en jeu qui ont lieu après une faute ou après qu’une équipe ait marqué des points. Il y a plusieurs types : la pénalité, la touche, la mêlée, le coup d’envoi (uniquement en début de match ainsi qu’après la mi-temps) ou de renvoi.

La dernière phase de jeu est le regroupement. On y retrouve le placage, le ruck qui se constitue après un placage et le maul. 

Composition d’une équipe

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Une équipe de rugby est composée de vingt-trois joueurs quinze sur le terrain, huit sur le banc des remplaçants. 

L’équipe est divisée en deux groupes : les avants et arrières ou 3/4.

Chez les avants on retrouve : les premières lignes portant les numéros un, deux et trois et qui sont respectivement le pilier gauche, le talonneur et le pilier droit. Ce sont eux qui mènent la mêlée et qui sont liés à la première ligne adverse. 

Les deuxièmes lignes, numéros quatre et cinq souvent plus grand car ils poussent le pack d’avant et ils sont également là pour récupérer les ballons en l’air après les touches. 

Et les troisièmes lignes, numéros six, sept et huit qui eux sont placés un peu spécialement car en mêlée ils se place six, huit, sept car le huit appeler troisième ligne centre sont grand et souvent très rapide. Il peut donc sortir le ballon plus vite. Le six et sept eux sont des troisièmes lignes ailées, qui sont là pour aller chercher les ballons grâce aux placages. 

Chez les arrières on retrouve : le demi de mêlée, numéro neuf ou demi de mêlée qui est la personne qui est l’animateur de jeu, il sort les ballons des regroupements c’est aussi lui qui comme un peu en retrait décide d’où jouer. 

Le demi d’ouverture ou ouvreur porte le numéro dix, avec le neuf ils constituent la charnière, la transition entre les deux packs, avants et arrières. Ce sont eux qui ont une vision du jeu et décide de ce qu’il faut faire. Les ouvreurs doivent être bons au pied pour aller chercher des touches mais également mettre et remettre en jeu le ballon ou gagner du terrains grâce à de longs coups de pieds.

Les ailiers ou ¾ ailes qui porte les numéros onze et quatorze, eu sont placés sur les bords de terrains et sont très rapides ils peuvent contourner la ligne de défense opposée c’est souvent eux qui marquent des essais. 

Ensuite avec les numéros douze et treize ce sont les ¾ centre, eux sont souvent là pour percer la défense et permettent d’avancer vite sans forcément se faire plaquer. 

Pour finir l’arrière porte le numéro quinze et c’est lui qui couvre l’arrière du terrain c’est lui qui avec sa rapidité doit essayer d’arrêter les joueurs qui échappent à la ligne de défense. Lui aussi comme la plupart des arrières doit être très bon au pied. C’est souvent lui ou le numéro dix qui sont chargés de transformer les essais et mettre les pénalités au pied. 

Sur les banc l’entraineur peut choisir d’avoir les joueurs qu’il veut plus d’avants que d’arrière ou un 50/50 selon le type de matchs qui va être disputé.

Contrairement à certaines compétitions internationales créées au XIXe siècle peu après l’apparition du rugby, la Coupe du Monde est assez récente. En effet, sa première édition s’est déroulée en 1987, soit quasiment cent ans après l’apparition de ce sport et des premières compétitions internationales. 

Malgré plusieurs tentatives depuis les années 1940, la première Coupe du Monde n’a vu le jour qu’en 1987 et ce pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, en 1947, le président de la Fédération Française de Rugby (FFR) à proposer l’idée de mettre en place une grande compétition internationale qui regrouperait l’hémisphère nord et sud. Jusqu’alors, une seule compétition internationale existait : l’actuel Tournoi des Six Nations. Le Rugby Champions dans l’hémisphère sud n’a fait son apparition qu’en 1996, après le passage à l’ère professionnelle. À cette époque, la  FFR et les fédérations britanniques étaient en désaccord sur la question. Par la suite, l’IRB (International Rugby Board), aujourd’hui World Rugby, a refusé les propositions de l’Australie en 1983 et de la Nouvelle-Zélande en 1984 d’organiser la Coupe du Monde par peur de l’abandon de l’amateurisme dans le rugby. Suite à ces demandes successives, l’IRB demande tout de même la réalisation d’une enquête de faisabilité. 

C’est finalement en mars 1985 à Paris que le feu vert est donné pour organiser la première Coupe du Monde de Rugby. Elle est préparée conjointement par l’Australie et la Nouvelle-Zélande en 1987. Le choix d’une année impair a été fait pour ne pas être en concurrence avec de grands événements sportifs comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux olympiques. 

Tous les quatre ans elle est organisée par un pays différent. Le trophée remis à l'équipe vainqueur de la compétition, le Trophée Webb Ellis ou Coupe William Webb Ellis, nommé ainsi en hommage à l’inventeur du rugby. 

La première Coupe du Monde a été remportée par les All Blacks après avoir renversé la France en finale. 

L’édition de 2019 au Japon a vu l’Afrique du Sud être sacré après une victoire face à l’Angleterre. 

Le mondial 2023 aura lieu en France, c’est la deuxième fois que la France sera le pays hôte. 

Quelques chiffres 

Seulement quatre équipes ont été sacrées sur les 9 éditions : 

Seules cinq équipes se sont hissées en finale, les quatre énoncées plus haut ainsi que la France. 

Le sud-africain Bryan Habana et le Néo-zélandais Jonah Lomu sont les joueurs qui ont marqué le plus d’essais en Coupe du Monde avec quinze réalisations. L’anglais Jonny Wilkinson est le joueur qui a marqué le plus de points dans la compétition avec un total de deux cents soixante-dix-sept. Les All Blacks ont marqué le plus de points lors d’une rencontre avec cent-quarante-cinq à zéro face au Japon lors de l’édition de 1995. Avec vingt-deux matchs, le Néo-zélandais Richie McCaw et l’anglais Jason Leonard sont les joueurs ayant joué le plus de rencontres de Coupe du Monde.

La première édition féminine de cette compétition est organisée en 1991 au Pays de Galles. Les États-Unis sont les premiers vainqueurs de cette Coupe du Monde. Cet événement a également lieu tous les quatre ans à deux ans d’intervalle avec celle des hommes. L'édition 2021 a été reportée à 2022 en raison de la pandémie du Coronavirus mais se déroulara en Nouvelle-Zélande.

Il n’y a que quatre nations qui ont participé à toutes les éditions : la Nouvelle-Zélande, la France, l’Angleterre et le Canada. Également, seules quatre nations ont disputé la finale : la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, l’Angleterre et le Canada mais seulement trois d’entre elles ont été sacrées, le Canada n’ayant jamais réussi à soulever la coupe. 

Les Néo-zélandaises ont décroché au total cinq titres de championnes du monde. Elles sont la nation la plus titrée devant les Anglaises qui détiennent deux titres et les Américaines avec un titre.

 

Le Tournoi des 6 Nations est l’une des plus vieilles compétitions internationales de rugby. En 1883, les premières rencontres se déroulent entre les différents pays anglo-saxons : Écosse, Angleterre, Irlande et Pays de Galles. 

 

À partir de 1910, la France fait son apparition dans le Tournoi. Il prend alors le nom de « Tournoi des Cinq Nations. L’Angleterre a remporté cette première édition en 1910. 

Dans les années 1930, les Bleus ont été exclus du Tournoi, pour plusieurs raisons, comme la rémunération des joueurs alors que le sport était amateur. La France a été réintégrée après la pause due à la guerre, en 1947.  

L’Écosse est la dernière nation à avoir gagné le Cinq Nation car en 2000, la formule change lorsque l’Italie rejoint la compétition. Le Tournoi des Six Nations est inauguré et remporté les Anglais qui dominent la compétition au début du 21ème siècle. 

 

Différents trophées sont mis en jeu lors des rencontres :

 

      La Triple couronne qui est décernée à la nation qui remporte le plus de matchs entre les quatre équipes fondatrices du Tournoi : Angleterre, Pays de Galles, Écosse et Irlande

      La Calcutta Cup, mise en jeu lors de la rencontre entre l’Angleterre et l’Écosse

      Le Millennium Trophy pour la rencontre entre l’Irlande et l’Angleterre

      Le Centenary Quaich donner à l’équipe qui emporte le match Écosse-Irlande

      Le Trophée Eurostar pour le vainqueur du Crunch, qui voit s’opposer la France et l’Angleterre

      Le Trophée Giuseppe-Garibaldi pour Italie-France

      Le Trophée Auld Alliance pour le vainqueur de France-Écosse

      Le Doddie Weir Cup qui récompense le gagnant du match Pays de Galles-Écosse

Enfin, l’équipe qui remporte le Tournoi sans perdre aucun match remporte le Graal ultime : le Grand Chelem. Et à l’inverse, une équipe qui finit le Tournoi sans aucune victoire rentre à la maison avec la Cuillère de Bois. 

 

Il existe aujourd’hui trois Tournois des Six Nations. En 1996, la version féminine fait son arrivée. Les équipes espoirs ont aussi leur Tournoi créé en 2008 qui réunit les équipes de moins de vingt ans. 

Il existe aussi un « Tournoi des Six Nations B », où on y retrouve : l’Espagne, la Belgique, la Géorgie, le Portugal, la Russie et les Pays-Bas. À noter que les deux Tournois ne sont reliés entre eux et qu’il n’y a pas de montée ou de descente. 

 

Avec plus de 140 ans d’histoire, le Tournoi des Six Nations offre de nombreux records et statistiques à travers les années.

Le joueur qui a participé au plus grand nombre de matchs, soixante-neuf, est la troisième ligne italienne Sergio Parisse. Le joueur toujours est toujours en activité et donc c’est un record qui grandit à chaque nouvelle apparition. 

Brian O’Driscoll, le mythique ¾ centre irlandais, a aplati vingt-six essais et est le meilleur marqueur de la compétition entre 2000 et 2014. 

Le joueur qui a scoré le plus de points est l’ancien maître de jouer des Anglais, Sir Jonathan Wilkinson, avec 546 points marqués au pied. Il est aussi le joueur ayant mis le plus de points dans un seul tournoi avec 89 points lors de l'édition 2001.

Du côté des nations, la plus de victoires reviennent au Pays de Galles et à l’Angleterre qui sont premiers ex æquo avec 39 victoires, deuxième c’est la France avec 26 victoires, troisième ex æquo l’Écosse et l’Irlande avec 22 succès dans la compétition et enfin à la dernière place l’Italie qui est toujours à la recherche de sa première victoire. 

 

 

 

 

Johan Erasmus dit Rassie Erasmus est un ancien joueur de rugby reconverti en entraineur. Il est l’entraineur qui a mené l’Afrique du Sud au titre en 2019. Entraineur depuis plusieurs dizaines d’années maintenant il s’est fait connaitre pour ses talents de conseiller. 

Né en 1972 en Afrique du Sud dans une province de la Bay Nelson Mandela. Comme beaucoup de jeunes il joue au rugby. Sa carrière en élite commence en 1994 lors de la Coupe Currie, championnat qui voit s’affronter les équipes des différentes provinces du pays. Quand le rugby se professionnalise l’année d’après il s’impose en tant que titulaire au poste de 8 dans sa province. 

Alors qu’il est sélectionné dans l’équipe de son état pour le Super 12, compétition entre certaines équipes de Nouvelle-Zélande, d’Australie et d’Afrique du Sud il est grâce à sa performance appelé en juillet 1997 pour jouer en Équipe nationale. Alors que les Britanniques ont déjà gagné la tournée Erasmus fait ses débuts le 5 juillet à Johannesburg, l’Afrique du Sud gagne ce match 35-16. Après cette victoire il fait partie des joueurs qui ont gagné dix-sept matchs d’affiler même s'il n’en joue que quinze.

En club lors de ses années il joue très bien mais les groupes dans lequel il évolue sont régulièrement en finale sans ne jamais soulever de trophée. En 1999 pour la Coupe du Monde au Japon l’Afrique du Sud fini sur la dernière marche du podium à la troisième place. Il met un terme à sa carrière en 2003, après joué 212 matchs toute compétition et équipe confondue.

Débuts de coach 

Il débute sa carrière d’entraineur en 2004, avec la franchise des Free State Cheetahs, une équipe pour laquelle il avait joué. Durant cette première excursion sur le bords des terrains il mène son équipe vers la finale, qu’ils perdront malheureusement. En 2005 il soulève son premier trophée, celui de la Currie Cup. Le premier titre pour les Cheetahs depuis 1976. 

En 2007 alors toujours entrainer en équipe de championnat, il goute à la sélection nationale en tant que conseiller technique. Il ne reste pas très longtemps puisqu'il est tout de suite nommé directeur du rugby de la Western Province. 

En 2008, il prend le poste de coach encore une fois dans une équipe qu’il connaît bien, les Stormers.

Pour la Coupe du Monde en 2007, il intègre le staff de l’Afrique du Sud. Il opère comme chargé de l’analyse technique. Il est ensuite nommé, en 2012, responsable du haut niveau de la Fédération sud-africaine du rugby à XV. 

Après qutres ans au sein du haut niveau en Afrique du Sud il part en Europe. En avril 2016 Erasmus est nommé directeur du rugby du Munster, une des équipes irlandaises historiques. Quelques mois plus tard, suite au décès tragique de l’entraineur Anthony Foley, il assure également le rôle d’entraineur du Munster. il sera nommé meilleur entraineur de la saison lors du dîner de fin d’année. 

La reprise en main

Le 30 juin 2017, il est annoncé que Rassie Erasmus fera son retour dans la Fédération sud-africaine en tant que directeur du rugby. 

Quand il revient l’Équipe nationale et en perdition, à un an de la coupe du Monde l’entraineur est limogé et c’est Erasmus qui est mis à la tête de l’équipe en mars 2018. Il le dira plus tard mais il avait un objectif c’était d’être champion et de redorer les noms des Springboks. Il construit une équipe à l’image du pays nommant le premier noir de l’histoire et malgré les doutes de certains amène de nouvelles tetes. Il battit une équipe impeccable sur les fondamentaux du rugby : une très bonne touche ainsi qu’une puissante mêlée encadrées par une défense de fer le tout accompagné d’un buteur de qualité. Ce n’est peut-être pas le plus spectaculaire rugby pratiqué mais il se montre rudement efficace. Et pour se porter chance si l’équipe gagne un match il porte le même tee-shirt le match d’après.

Erasmus mène son équipe sur le toit du rugby mondial en remportant la Coupe du Monde 2019 au Japon, en battant l’Angleterre, 32 à 12. La même année, il remporte aussi le Rugby Champions, une compétition entre les nations sud, dominé par les All Blacks depuis des années.

Fin 2019 il est nommé entraineur de l’année par World Rugby. 

En 2020 suite à une vidéo où il dénonce certaines pratiques arbitrales il écope de deux ans de suspension effective jusqu’au 30 septembre 2022, il devrait récupérer l’équipe avant la Coupe du Monde en France qui commencera en octobre 2022.

Antoine Dupont est un joueur de rugby professionnel né en 1996 et qui aujourd’hui évolue à Toulouse en Club et en Équipe de France. Le numéro neuf a su s’imposer et impressionner assez tôt.

Il débute le rugby dès son plus jeune âge dans son village du sud-ouest de la France au sein du Magnoac FC à quatre ans. Il continue et en 2011 il passe en centre de formation à Auch et intègre le pôle espoir du lycée Jolimont à Toulouse. En 2014 alors qu’il passe son bac il dispute la finale Crabos (compétition entre les clubs français) et signe son premier contrat professionnel à Castres. 

Débuts professionnels

À dix-huit ans, il fait ses débuts en professionnel le 26 octobre 2014, pour une rencontre de Coupe d’Europe. Sa première titularisation arrive en 2015 toujours pour la Coupe d’Europe dans un match contre les Harleqenins. Et il inscrit ce jour-là son premier essai. Pour sa première année professionnelle il fait également partie du pôle espoir français et est sélectionné pour jouer le Tournoi des Six Nations moins de vingt ans. Il n’est que remplaçant et pas sélectionné pour le Championnat du Monde. 

Il termine l’année avec un total de onze matchs joués toutes compétitions confondues. Pour sa deuxième année, il ne joue que dix-huit matchs. Il est même titularisé en tant que numéro dix au lieu de son poste de neuf habituel maintenant. Malgré tout, il est de nouveau appelé en Équipe moins de vingt ans et inscrit cinq essais en trois matchs. Il est même nommé parmi les meilleurs espoirs lors de la cérémonie de la Nuit du Rugby.

En 2016 il s’affirme en tant que titulaire, il réalise de très bons matchs avec son club de Castres et il est même appelé pour la première fois en Équipe de France à la suite de la blessure du numéro neuf titulaire de l’époque. Il intègre le groupe seulement deux jours avant sa première cape contre l’Italie le 11 mars 2017. Grâce à ses bonnes performances lors du Tournoi, mais également lors de la tournée d’été en Afrique du Sud il intègre le groupe des joueurs protégés par les accords entre la Ligue Nationale de Rugby et la Fédération ; qui garantit à ses joueurs du temps de récupération entre les matchs internationaux et de championnat. 

Le rêve se réalise

À la fin de la saison 2016-2017 il signe dans l’équipe pour laquelle il a toujours rêvé de jouer : Le Stade Toulousain. Dès son arrivée au sein du club de la ville rose, il réussit à se faire une place de titulaire aux dépens d’un jeune formé au club. Lors de ses quatre premiers matchs il marque quatre essais et même un doublé lors de la rencontre face à Clermont-Ferrand.

Cette même année, il obtient sa première titularisation en Équipe de France lors des matchs internationaux de novembre. Face aux All Blacks, il marque les esprits et est élu Homme du match. 

Malheureusement lors du Tournoi des Six Nations 2018 il se rompte les ligaments antérieurs du genou droit ce qui met un terme à sa saison. Quand il revient en fin d’année 2018, il n’est tout d’abord que remplaçant pour tester son genou, mais quand tout va mieux il redevient un indispensable de Toulouse. Lors de cette saison 2018-2019, il goûte pour la première fois à la victoire d’une compétition avec son club. C’est un moment important car il participe au vingtième titre de ce club mythique. 

Ses bonnes performances lui permettent d’être sélectionné en Équipe de France et il s’y fait une place de titulaire continuant de prouver son talent en marquant des essais, en étant décisif mais aussi en s’affirmant en tant que meneur de jeu. 

Consécrations

Après une saison arrêtée à cause du Covid-19, en 2021 le Stade Toulousain défend son titre. Dès le début de saison lui et ses coéquipiers sont au plus haut niveau. Le demi de mêlé international est au centre du jeu et alors que le stade toulousain réalise l’exploit d’aller gagner au Munster, en Irlande lors des huitièmes de finale, de plus en plus de personnes commencent à le désigner comme l’un, si ce n’est le meilleur joueur du monde. En Coupe d’Europe le Stade continue à réaliser des très beaux matchs et finit champion face à La Rochelle alors que Dupont est nommé capitaine. 

En Top 14 c’est presque la même histoire, les rouges et noirs finissent premiers de la saison régulière et c’est la même finale qui les attend. Ils s’imposent une nouvelle fois contre le Stade Rochelais et pour la deuxième fois le numéro neuf soulève le Bouclier de Brennus. 

Le 10 décembre 2021 il est annoncé officiellement qu'Antoine Dupont est élu meilleur joueur du monde par World Rugby, c’est le troisième joueur français de l’histoire à avoir ce privilège.

En 2022 alors que Toulouse ne fait pas une saison folle l’Équipe de France monte en puissance et en novembre le groupe, dont fait partie Antoine Dupont gagne tous ses matchs. Arrivé en février pour le Tournoi des Six Nations, il est titulaire et capitaine et même si c’est à assumer à demi-mots la France veut gagner, le Grand Chelem n’est qu’une plus pour eux. Malgré des moments plus compliqués que d’autres durant la compétition lors d’une rencontre à guichets fermés au Stade de France contre l’Angleterre, le capitaine Antoine Dupont soulève la Coupe après être resté invaincu dans le Tournoi. C’est le dixième Grand Chelem de la France alors que les dernières échéances internationales arrivent à grands pas avant la Coupe du Monde en France, Antoine Dupont a réussit a inscrire son nom dans l’histoire de son club et du rugby à XV Français. 

Sir Jonathan Peter Wilkinson est un joueur de rugby anglais né en 1979. Il a joué toute sa carrière au poste de numéro dix. Il est le meilleur buteur de la coupe du monde et est toujours considéré comme un des meilleurs joueurs. Retour sur la carrière d'un joueur atypique et aux statistiques impressionnantes.

Wilkinson commence le rugby très tôt, à quatre ans influencé par son grand frère qui joue déjà. Il continue lors de toute sa scolarité, c'est avant de rentrer à l'université qu'il se fait remarquer pour son jeu. 

Son diplôme de fin de lycée en poche il s'apprête à aller étudier à l'université de Durham mais son entraîneur et ancien joueur de rugby, Steve Bates lui propose de le suivre alors qu'il part pour entraîner les Newcastle Falcon. Il le suit et rejoint son frère qui jouait déjà dans l'équipe et devient à dix-huit ans un joueur de rugby professionnel. Il commence sa carrière professionnelle en tant que ¾ centre au lieu de demi d’ouverture, ou numéro 10, poste où il continuera de jouer. Pour sa première saison il est en concurrence avec des internationaux tongiens et néo-zélandais, il ne dispute que onze matchs à cause de cette concurrence mais il est quand même sacré champion d'Angleterre avec son équipe. C'est seulement l'année d’après qu'il passe numéro dix et buteur titulaire des Falcon. Le succès des Falcon continue lorsqu'il gagne la coupe opposant l’Angleterre et le Pays de Galles.

L’équipe joue régulièrement des finales et gagne souvent durant les années où Wilkinson est un de leur joueur phare. Après 2003, malgré les succès, il passe du temps hors des terrains car il enchaîne les blessures. Avec Newcastle Wilkinson a joué soixante matchs et marqué six-cent vingt-neuf points. 

Arrivée en France

Après douze ans à Newcastle en 2009, l'anglais accepte de s'expatrier à Toulon pour aller jouer au RCT. Il commence par signer pour trois ans, il y restera jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite en 2014. Il devient rapidement le leader de cette équipe remplie de talents et marquera à jamais l’histoire du club varois. Avec lui sur les cinq ans où il est au club, Toulon gagne un premier titre européen en 2013 le premier du club mais également de l’anglais qui n'avait jamais réussi avec Newcastle. En 2014 c’est encore mieux car non seulement l’équipe gagne son deuxième titre mais réussit à soulever la même année le Bouclier de Brennus. Une première pour Wilkinson qui avait fait deux saisons d’anthologie mais il donne également au club son premier titre national depuis plus de dix ans. 

Il prend sa retraite non seulement à cause de son âge mais il avoue également être passé par des moments très sombres lors de sa dépression et son anxiété causées par le stress du sport au plus haut niveau.

Ses statistiques en Top 14 sont impressionnantes car il a joué cent quarante et un matchs et mis mille huit cents quatre-vingt-un points en grande partie grâce à son pied car il n’a marqué que cinq essais. 

Équipe Nationale 

Au début de sa carrière il est très rapidement sélectionné pour jouer au sein de l’équipe Anglaise. Il commence en 1998 avec des tests et ensuite il est remplaçant contre l'Écosse, mais il ne joue pas. Il fait ses débuts en blanc et rouge à Twickenham contre l’Irlande pour le Tournoi des Cinq Nations. En juin il part pour « la tournée en enfer », où ils essuieront deux grosses défaites contre les All Blacks et les Wallabies Australiens. Malgré tout, il devient un nouvel indispensable de l’équipe et joue tous les matchs lors du Tournoi 1999.  La même année pour la coupe du monde il marque un essai et plusieurs pénalités contre l’Italie pour un total de trente-deux points. L’équipe se fait éliminer lors des quarts de finale contre l’Afrique du Sud alors que Wilkinson est sur le banc mais en 2000 pour la tournée d’été il marque la totalité des points du match que l’Angleterre gagne vingt-sept à vingt-deux. 

Il marque encore plus de points durant le Tournoi des Six Nations 2001 quand il score trente-cinq points contre l’Italie. À ce moment, il déplace son mentor et entraîneur des Newcastle Falcon, Rob Andrew. 

En 2003 c’est l’année de la Coupe du Monde alors quand l'Angleterre gagne le Tournoi des Six Nations, lors du dernier match qui leur donne le grand chelem ils sont en tête de liste pour soulever la Coupe Web Ellis. Durant l’été et les derniers matchs avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde, il prouve qu’il est un des joueurs indispensables du groupe ; il marque tous les points de la victoire contre la Nouvelle-Zélande. Mais il est aussi un acteur majeur de la victoire contre l’Australie ce qui renforce la possibilité pour le groupe de devenir champion du monde. 

La coupe du monde est un succès pour lui mais également pour l’Angleterre, lors de la finale c’est lui qui grâce à sa précision au pied marque les derniers points et donne la victoire au XV de la Rose. Avec 113 points il est le joueur avec le plus de succès durant la compétition et il sera aussi élu, meilleur joueur international et la personnalité sportive de l’année par la BBC. 

Ses blessures l'empêchent de jouer tous les matchs mais il est l’un des joueurs qui à marquer le plus l’équipe d’Angleterre ; en treize ans il a marqué mille-deux-cent-soixante-trois points en quatre-vingt-dix-huit matchs joués. 

Avec son équipe nationale il a gagné quatre Six Nations dont un grand chelem et une coupe du monde.

En 2002 il avait aussi été nommé membre de l'ordre de l’Empire Britannique, en 2004 il passe Officier de cet ordre et en 2015 il passe commandant ce qui lui donne son titre de Sir. En 2009 malgré le fait qu’il n’a pas fait d’études à l’université il reçoit un doctorat de l'université de Surrey à titre honorifique et pour ses services à l’industrie du sport. C’est en 2016 qu’il est introduit au World Rugby Hall of Fame lors de la cérémonie d’ouverture du premier lieu qui rassemble ses figures importantes du sport. 

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